Crédit : Frederik Trovatten/Unsplash

Comment signaler des cas de maltraitances animales ? 

Vous êtes témoin d’un cas de maltraitance animale ? Vous vous avez découvert un animal errant ou blessé ? Mais que faire ? On vous donne quelques pistes.

Depuis 2015, un propriétaire d’un animal de compagnie a pour obligation de lui offrir de bonnes conditions, malheureusement, ce n’est pas toujours le cas… Si vous êtes témoin de maltraitance, ou d’un acte de violence manifeste (comme indiqué là) ? Vous pouvez intervenir. Cela peut concerner des actes qui font souffrir l’animal ou de la négligence (même par maladresse). S’il en va de sa survie, vous pouvez appeler la police et la gendarmerie (au 17).

Donnez l’alerte

L’alerte peut aussi s’effectuer auprès des services vétérinaires de la Direction départementale de la Protection des populations, si par ailleurs vous constatez un acte de maltraitance dans un cirque. Autre possibilité dans ce cas : contacter la mairie ou l’Office français de la biodiversité.

Vous pouvez lancer un signalement auprès d’une association. 30 millions d’amis, Association Stéphane Lamart, SPA, Perroquets en détresse, Urgence maltraitance animale… Il y en a de nombreuses sur le territoire (nationales ou locales) qui s’engagent pour venir en aide aux espèces abandonnées en soutenant des refuges, ceux-ci s’occupent de chats, de chiens et d’autres animaux de compagnie victimes d’abandon.

Toutes ces structures peuvent poursuivre les propriétaires. Donnez-leur de nombreux détails pour que, à la suite de votre signalement, des enquêtes puissent aboutir sur une poursuite judiciaire visant à faire condamner les responsables. Sur son site, la SPA, par exemple, vous indique les démarches à suivre quand cela concerne un acte commis par un particulier, ou quand il s’agit d’une maltraitance venant de chez un professionnel (animalerie, éleveur).

Si vous trouvez un chat ou un chien perdu, que faire ?

Si vous avez recueilli un chien, vous pouvez contacter, si le chien est tatoué, l’ICAD (Identification des carnivores domestiques), un refuge ou un vétérinaire peut vous aider à identifier le propriétaire.  L’application pour smartphone Filalapat, lancée par l’ICAD et dédiée aux animaux perdus et/ou trouvés, peut vous être utile, ou Buzz my pet (outil pour pouvoir retrouver le propriétaire au plus vite). Vous pouvez également partager une annonce sur Pet Alert si vous avez découvert un animal errant, perdu, ou blessé.

La SPA peut être contactée pour récupérer l’animal errant ou de rue, rechercher son propriétaire et, dans un second temps, entamer des démarches d’adoption.

Un animal de compagnie ou sauvage blessé ?

Dans ce cas, il est conseillé de passer par la mairie. Celle-ci pourra prendre contact avec la fourrière de la commune (s’il y en a une), qui récupérera l’animal et se mettra en lien avec un vétérinaire. S’il n’y a pas de fourrière, un cabinet vétérinaire peut être contacté à la place par la commune, pour la prise en charge). La fourrière pourra garder l’animal ensuite jusqu’à 8 jours. Après avis d’un vétérinaire, l’animal peut est cédé gratuitement à une association de protection animale (découvrez une carte des refuges de la SPA ici), ou être euthanasié…

S’il s’agit d’une espèce sauvage en péril ou blessée, contactez l’union française des centres de sauvegarde de la faune sauvage, les centres de sauvegarde de la LPO, ou, encore, la Société protectrice des oiseaux des villes (en Île-de-France). Autre possibilité : consulter la carte pour trouver le centre de soins de la faune sauvage le plus proche (préparée par l’association du réseau des centres de soins).

MANIFESTE RESPECT

Respect : n. m. (latin respectus)

  • Sentiment de considération envers quelqu’un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers ; manifestations de ces égards ; Manquer de respect à quelqu’un.
  • Considération que l’on a pour certaines choses ; Le respect de la parole donnée.

Source : Larousse.fr 

Étymologiquement, le respect est le fait de se retourner pour regarder ; il implique un effort d’attention vers autrui, associé à la reconnaissance d’une dignité égale. En philosophie, Kant est l’un des premiers à avoir défendu cette notion. Pour lui, le respect est avant tout le sentiment de la dignité de la nature humaine : en respectant la dignité des autres, dans toutes leurs différences, nous nous interdisons de les juger. Comprendre le potentiel et la force du respect, c’est reconnaître sans condition la dignité humaine.

Au-delà même de la tolérance qui, elle, n’exclut ni le mépris ni la pitié, le respect lutte et agit en vertu de la dignité humaine et de la bienveillance.

Approcher début 2022 la notion de respect, et donc celle de dignité, conduit à poser un acte d’engagement au cœur de ce moment clé de transition de notre époque.

Alors que le débat démocratique insiste souvent sur l’absence de projet collectif, sur ce qui sépare les « communautés », tout en faisant l’apologie des libertés individuelles au détriment du commun, il semble indispensable de poser en valeurs cardinales le respect et la dignité, sous toutes leurs formes, à commencer par le respect de la différence.

Appuyé sur une histoire forte et exigeante, le nouveau magazine respect porte haut les couleurs du respect des autres, de la différence, de toutes et tous, c’est-à-dire de la différence en termes d’âge, de genre ou de sexe, d’orientation sexuelle, de handicap, de croyances, d’opinions, d’origine sociale, culturelle, économique…

Et dans la continuité de cet axe fondamental, le respect s’étend à tout ce qui nous entoure, à l’ensemble des sujets du temps présent au cœur desquels s’inscrit l’engagement, sous toutes ses formes.

Il s’agit ainsi :

  • Du respect des autres
  • Du respect de la différence
  • Du respect de l’environnement
  • Du respect du débat démocratique
  • Du respect des enjeux sociaux
  • Du respect des territoires

Du respect de l’entreprenariat lorsqu’il est sincèrement orienté vers son impact sur l’humain et sur la planète.

Le magazine respect s’incarne par des visages, des mouvements, des aspirations et prend la parole en la donnant à des voix uniques, singulières et collectives, rassemblées à travers des récits, des manifestes, des exclamations.

Être différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. (Albert Camus)

En France, le respect de la dignité humaine a été érigé en principe à valeur constitutionnelle par la décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 1994.

Inscrivez-vous à notre newsletter