Voiture électrique
Crédit : CHUTTERSNAP/Unsplash

Les Français achèteront-ils des voitures électriques d’ici 2030 ? 

Selon un sondage publié en 2020, les Français se déclarent soucieux des émissions liées à leur déplacement, au quotidien. Et 6 Français sur 10 se montrent intéressés par l’achat d’un véhicule électrique d’ici 10 ans.

Les déplacements de personnes et le transport de marchandises sont responsables d’un tiers des émissions de GES de la France. En cause, notamment, l’utilisation de la voiture, et surtout des SUV, très prisés dans le monde (4 automobiles vendues sur 10 sont des SUV).

On estime par exemple que, si les conducteurs de ce type de voitures constituaient un pays, ce serait le 7e plus gros émetteur de Co2 au monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que la Convention citoyenne pour le climat a recommandé, cet été, d’interdire les publicités, sur les espaces publics, de produits très gourmands, et notamment les SUV, donc.

Les Français pour les voitures électriques

Selon une étude (réalisée par le cabinet Atomik Resarch pour la société Ansys qui a sondé en mars dernier plus de 16 000 personnes en France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Autriche, en Allemagne, en Suisse, en Suède, au Japon et en Chine), de nombreux Européens – et 58 % des Français – se soucient des émissions liées à leurs déplacements.

6 Français sur 10 (mais aussi 5 Allemands et 5 Suédois sur 10) ont déclaré vouloir s’acheter un véhicule électrique au cours de la prochaine décennie. Ils sont même près de 7 sur 10 interrogés à se montrer prêts à acheter ce type de voiture si les prix étaient équivalents aux véhicules à moteur thermique.

MANIFESTE RESPECT

Respect : n. m. (latin respectus)

  • Sentiment de considération envers quelqu’un, et qui porte à le traiter avec des égards particuliers ; manifestations de ces égards ; Manquer de respect à quelqu’un.
  • Considération que l’on a pour certaines choses ; Le respect de la parole donnée.

Source : Larousse.fr 

Étymologiquement, le respect est le fait de se retourner pour regarder ; il implique un effort d’attention vers autrui, associé à la reconnaissance d’une dignité égale. En philosophie, Kant est l’un des premiers à avoir défendu cette notion. Pour lui, le respect est avant tout le sentiment de la dignité de la nature humaine : en respectant la dignité des autres, dans toutes leurs différences, nous nous interdisons de les juger. Comprendre le potentiel et la force du respect, c’est reconnaître sans condition la dignité humaine.

Au-delà même de la tolérance qui, elle, n’exclut ni le mépris ni la pitié, le respect lutte et agit en vertu de la dignité humaine et de la bienveillance.

Approcher début 2022 la notion de respect, et donc celle de dignité, conduit à poser un acte d’engagement au cœur de ce moment clé de transition de notre époque.

Alors que le débat démocratique insiste souvent sur l’absence de projet collectif, sur ce qui sépare les « communautés », tout en faisant l’apologie des libertés individuelles au détriment du commun, il semble indispensable de poser en valeurs cardinales le respect et la dignité, sous toutes leurs formes, à commencer par le respect de la différence.

Appuyé sur une histoire forte et exigeante, le nouveau magazine respect porte haut les couleurs du respect des autres, de la différence, de toutes et tous, c’est-à-dire de la différence en termes d’âge, de genre ou de sexe, d’orientation sexuelle, de handicap, de croyances, d’opinions, d’origine sociale, culturelle, économique…

Et dans la continuité de cet axe fondamental, le respect s’étend à tout ce qui nous entoure, à l’ensemble des sujets du temps présent au cœur desquels s’inscrit l’engagement, sous toutes ses formes.

Il s’agit ainsi :

  • Du respect des autres
  • Du respect de la différence
  • Du respect de l’environnement
  • Du respect du débat démocratique
  • Du respect des enjeux sociaux
  • Du respect des territoires

Du respect de l’entreprenariat lorsqu’il est sincèrement orienté vers son impact sur l’humain et sur la planète.

Le magazine respect s’incarne par des visages, des mouvements, des aspirations et prend la parole en la donnant à des voix uniques, singulières et collectives, rassemblées à travers des récits, des manifestes, des exclamations.

Être différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. (Albert Camus)

En France, le respect de la dignité humaine a été érigé en principe à valeur constitutionnelle par la décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 1994.

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