Avec ses associés Benoît et François Martin, Julie Chapon a créé Yuka, une application qui permet aux consommateur·rices de connaître les composants des produits alimentaires et cosmétiques, mais aussi leur impact sur la santé et l’environnement.
Les débuts de l’aventure Yuka Julie Chapon ne se destinait pas à la vie d’entrepreneuse et c’est d’ailleurs un peu par hasard qu’elle rejoint l’équipe de Yuka. En 2016, Benoît et François Martin la contactent pour lui parler d’une idée : créer quelque chose qui permet de « décrypter les étiquettes ».
Il se sont inscrits à un hackathon (marathon de programmation pendant lequel des développeurs se réunissent pour travailler sur des projets de programmation informatique) organisé par la Gaîté Lyrique à Paris et ont besoin d’aide. « À la base, je suis là seulement pour leur donner un coup de main. Ma mission : faire le PowerPoint pour la présentation devant le jury à la fin du week-end », se souvient Julie. Finalement, ils remportent le prix et travaillent tellement bien ensemble que la jeune femme rejoint Yuka. Commence alors une année folle où ils vont mettre tout en œuvre pour transformer leur idée en projet bien réel et accessible au plus grand nombre.
En janvier 2017, l’application est prête. Elle est simple et intuitive. On scanne un produit avec le téléphone et on peut directement voir la note qui lui est attribuée. Un de leurs mentors leur avait dit : « Si au bout d’un an, vous n’avez pas 10 000 d’abonné·es, c’est pas la peine de continuer. » Au moment de souffler sa première bougie, Yuka compte plus d’un million d’utilisateur·ices sans avoir fait la moindre publicité. Aujourd’hui, l’application est disponible dans 12 pays, rassemble plus de 40 millions d’utilisateur·ices et référence plus de 4 millions de produits…
Par Méline Laffabry