« Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l’homme, quel que soit son âge, la conscience du beau » (Adrienne Maillet). Récemment, le photographe marseillais Olivier Amsellem citait ces mots pour légender l’une de ses photographies. Depuis une vingtaine d’années, le photographe saisit le pouls de la ville, sa lumière crue et sa beauté sauvage à travers son objectif. Photographe spécialisé en architecture, en mode et en design, collaborateur régulier de la villa Noailles et du Festival d’Hyères, Olivier Amsellem a trouvé dans cet « art populaire » sa façon de s’exprimer et de raconter des histoires. Il réalise pour respect une série originale et inédite, en écho au Festival de la Ville sauvage, pensée comme une robinsonnade à travers Marseille, à l’image de toutes les villes de Méditerranée, et de toutes les cités ensauvagées du monde entier.
Photos © Olivier Amsellem