Incestes, violences physiques, morales, psychiques, négligences, délaissements, rackets… Au moindre soupçon, on peut donner l’alerte. Au-delà du 119, des structures sont là pour recevoir votre témoignage, prendre en charge votre dossier et aider un enfant violenté (de tous les âges).
Les signes qui ne trompent pas
Il y en a plusieurs, nous avait rappelé, sur Respect mag, Laura Morin, directrice de l’association l’Enfant bleu. « Des voisins qui entendent certains cris, ou des bruits inquiétants. […] L’enfant qui devient agité alors qui était calme habituellement ou inversement… Les stigmates physiques forcément, […] les dessins sombres, qui ne sont pas systématiquement le signe d’une maltraitance, mais peuvent constituer un appel à l’aide. »
Pour découvrir d’autres signes qui ne trompent pas, allez sur le site de l’Enfant bleu. Cela permet également de bien cerner ce qu’il y a derrière le mot « maltraitance ».
Que faire ?
Composer le 119
En cas de violences, de situation de maltraitances ou de négligences observées, on peut toutes et tous appeler ce numéro gratuit. On peut composer le 119 sept jours sur sept, à toute heure, même la nuit. L’équipe du 119 puis les services départementaux en charge de la Protection de l’enfance et la Justice auront à charge d’apprécier la situation et d’ouvrir un dossier si besoin pour prendre en charge le ou la victime.
Des associations d’aides et d’accompagnement sont à votre écoute
Appeler Enfance et partage
Pour conseiller, aiguiller, un numéro vert (0 800 05 1234 – « stop maltraitance ») est disponible du lundi au vendredi (de 10 à 18h), il est gratuit.
Écoute, prévention, accompagnement juridique, psychologique… L’association accueille également les victimes et les familles des victimes auprès de plusieurs comités locaux composés de professionnels; des psychologues, des thérapeutes ou des juristes (le jour de la permanence ou sur RDV). Vous pouvez les contacter par téléphone ou par mail en fonction de votre région.
Appeler l’association l’Enfant bleu
« Une personne qui repère un cas de maltraitance appelle le 01 56 56 62 62. C’est notre cellule d’écoute. Des écoutants prendront en charge le dossier. Leur rôle : écouter, pour comprendre la situation. Ensuite, on organise des réunions pluridisciplinaires, en compagnie de psychothérapeutes et de juristes, pour proposer l’accompagnement le plus adapté comme, par exemple, le lancement du parcours juridique, qui démarre avec un dépôt de plainte et les auditions », nous avait expliqué Laura Morin, la directrice de cette association.
La ligne est ouverte du lundi au vendredi (de 11 à 18h du lundi au jeudi, et de 10 à 17h le vendredi). Il est également possible d’envoyer un mail à l’association ou de lui écrire via le site.
Alerter le Défenseur des droits
L’institution intervient également dans le domaine de la protection de l’enfance (et de la promotion de ses droits). Elle peut être alertée gratuitement sur le site du Défenseur des droits, ou alors via un délégué territorial. Plus d’informations ici.