Sur certains appareils électroniques et électroménagers doit désormais figurer un indice de réparabilité. Qu’est-ce que ça change pour les consommateurs et les constructeurs ?
Seulement 40% des appareils électriques et électroniques en panne sont réparés en France. Afin d’inciter les consommateurs à davantage réemployer les vieux objets (plutôt que d’en acheter de neufs), le gouvernement a mis en place l’indice de réparabilité, dans le cadre de la loi anti-gaspillage promulguée en 2020.
Cet indice de réparabilité, qui prend la forme d’une note sur 10 avec des couleurs, de rouge à vert, désormais figure sur certains produits vendus : les téléviseurs, les smartphones, les lave-linges, les tondeuses à gazon.
Pas de verbalisations avant 2022
Cet indice, ce sont les constructeurs eux-mêmes qui vont l’évaluer selon des critères prédéfinis par le gouvernement. Parmi eux, il y a la documentation technique d’utilisation et d’entretien, le caractère de démontage de l’appareil, la disponibilité, le prix des pièces détachées sur le marché et le délai de livraison, sans compter divers critères spécifiques aux types d’appareils. Par ailleurs, la DGCCRF, indique Le Monde, ne verbalisera qu’à partir de 2022, ce qui laisse aux vendeurs et aux fabricants quelques mois pour la mise en conformité.